Poivrons, tomates, concombres, mais aussi agrumes et avocats, les cultures sous serre sont nombreuses et variées.
© Sabrina Beaudoin
Pour optimiser sa consommation énergétique, plusieurs alternatives existent, comme les serres chauffées par une chaudière à bois, les serres bioclimatiques ou celles reliées à une unité d’incinération de déchets ménagers pour récupérer la chaleur fatale.
Le système Demet’Air, proposé par la société Airgaïa, est une centrale multifonction de traitement spécifique pour les serristes. Cette innovation permet de gérer l’hygrométrie dans les serres tout en réalisant des économies substantielles d’énergie.
Des serres agrivoltaïques
Il est aussi possible de créer de l’énergie avec le photovoltaïque. Les serres avec panneaux photovoltaïques se développent de plus en plus, soutenues par de nombreux constructeurs motivés par le prix de l’énergie.
En Charente-Maritime, le maraîcher Johan Bernardin a fait le choix d’une serre photovoltaïque pour agrandir son exploitation tout en réduisant l’investissement. Et en Alsace, à Brumath, les sœurs Agathe et Rosalie Guth cultivent 5.000 m2 de framboises sous ombrières.
Les constructeurs CMF et Urbasolar investissent quant à eux dans des serres d’expérimentation.
Diversification
Cultiver sous serre offre d’autres perspectives, comme la diversification.
Agriculteur à Aire-sur-l'Adour, Patrice Malet s'est diversifié en s’équipant de serres photovoltaïques non chauffées. Il y cultive des avocats, mais aussi des kiwis jaunes, des kiwis rouges et des agrumes.
En Bretagne, dans les Côtes-d’Armor, une poignée de producteurs s’est lancée dans la culture d’agrumes : citrons et kumquats en serre.
