Aurore Guezenoc (Finistère), Manuel Alvarez (Alpes-Maritimes) et Marlène Auria (Gers), maraîchers ou arboriculteurs, figurent parmi les 10 finalistes du concours Graines d'agriculteurs 2024.
© Amaury David
Aurore Guezenoc
Dans le Finistère, Aurore Guezenoc s’est installée en 2020 sur une exploitation de 95 hectares. Elle cultive des céréales et également des légumes en agriculture biologique.
Elle produit des endives, des échalotes, des brocolis et des potimarrons pour une organisation de producteurs. Elle a équipé sa bineuse d’un système de caméra pour optimiser la précision du désherbage. « Cet investissement nous a fait gagner en confort de travail, en précision et nous fait également gagner du temps pour le sarclage manuel que nous réalisons ensuite », indique la maraîchère.
Son projet ? Investir dans un robot qui sème en mettant un point GPS à chaque graine pour ensuite désherber entre les plantes qui disposent de cette balise.
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Manuel Alvarez
C’est à Saint-Vallier-de-Thiey, dans les Alpes-Maritimes, que Manuel Alvarez s’est installé en 2021. Sur trois hectares, il produit des pommes, des poires, des kiwis et du raisin.
Récemment, il a mis au point un tunnel bioclimatique. Des fûts métalliques, remplis d’eau, captent les rayons du soleil et les restituent ensuite sous forme de chaleur. Grâce à ce système, Manuel Alvarez produit des plans de légumes, certes sur une période plus longue qu’en système classique, mais sans énergie fossile et sans empreinte carbone.
Son projet ? En plus de la production de plants, développer la production d’endives, de champignons et de gojis.
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Marlène Auria
En 2021, après des études agricoles et six ans d’expérience dans le secteur des semences, Marlène Auria a décidé de s’installer. Sur sa ferme à Puylausic, dans le Gers, elle exploite près de 150 hectares de céréales et 750 m2 de serres en hydroponie.
« L’hydroponie est un système de production qui consiste à faire pousser des plantes dans l’eau, détaille l’agricultrice. Il y a un réservoir d’eau avec une pompe qui l’envoie dans des systèmes hydroponiques pour ensuite revenir dans le réservoir. Pour optimiser la ressource en eau, je récupère l’eau de pluie du toit de la serre, je la stocke pour ensuite alimenter les systèmes hydroponiques. »
Aujourd’hui, elle produit des fleurs et des feuilles comestibles, des herbes aromatiques, des mini-légumes et des légumes de saison.
Son projet ? Mettre en place des visites guidées pour faire découvrir l’hydroponie et, dans les années à venir, organiser des ateliers autour du végétal.
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