La colère des producteurs a plusieurs origines : l’augmentation des charges, des prix qui stagnent, un changement climatique à gérer tout en supportant une réglementation environnementale et phytosanitaire contraignantes. Les légumiers déplorent également le manque de soutien politique, des promesses sont faites mais elles ne sont pas tenues.
Un espace de mobilisation et dialogue
« Les agriculteurs et les maraîchers se battent contre la météo et le changement climatique avec un arsenal de protection phytosanitaire de plus en plus mince, avec une situation de l’emploi toujours aussi tendue en campagne, des injonctions de l’État contradictoires et inapplicables (HVE 4, loi Agec…) », assurent Bruno Vila et Cyril Pogu, coprésidents de Légume de France.
Lors du congrès, les 21 et 22 novembre prochain à Agen, ces sujets chauds seront abordés et Légumes de France s’attachera, « dans une séquence de médiatisation probablement intense des enjeux agricoles, à faire remonter et reconnaître les problématiques globales et propres à l’ensemble des filières de production de légumes ».
Également au programme
Deux tables rondes :
- le 21 novembre « Quelle place donner aux femmes en agriculture ? »
- le 22 novembre « Peut-on répondre aux enjeux de souveraineté alimentaire à horizon 2030 ? 2050 ? »