Dans le cadre du plan de souveraineté des fruits et légumes et du plan Parsada1, la filière des légumes en conserve et surgelés a obtenu 106 millions d’euros en 2024.
- Le programme de recherche 1er Decclic (développer la connaissance, combiner et déployer pour désherber les dicotylédones), coordonné par l'Unilet, a pour objectif de développer de nouvelles solutions afin de désherber les cultures légumières sans utiliser de produits phytosanitaires. Le programme reçoit 4 millions d'euros sur 5 ans au bénéfice de dix cultures légumières destinées aux conserves et surgelés et dix autres cultures spécialisées.
- Les guichets d'aide à l'investissement pour 102 millions : trois guichets2 sont accessibles aux maraîchers pour les accompagner dans leurs investissements en agroéquipements innovants. Ces guichets permettent de financer jusqu'à 40 % du coût des investissements.
- Des conseils et un accompagnement sont dispensés par les chambres d'agriculture, les instituts techniques agricoles et les organisations professionnelles agricoles.
Pour Cyrille Auguste, président de l'Unilet : « La démarche des Légumiers de demain pose la ligne stratégique pour le futur de notre filière, avec une vision pragmatique pour son présent. Nous partageons la politique ambitieuse des pouvoirs publics, pour maintenir notre capacité de production en France et assurer notre souveraineté alimentaire. »
10 engagements dont 2 déjà pris
La démarche de responsabilité sociétale des Légumiers de demain s’articule autour de 10 engagements répartis en 3 axes :
- préservation des ressources ;
- pérennité économique et vitalité territoriale ;
- consommation saine et responsable.
La filière s’est déjà positionnée sur deux engagements :
- renforcer la souveraineté alimentaire et la valorisation de l'origine France. L'objectif est d'atteindre 50 % d'achats à domicile labellisés Origine France d'ici 2027. Cela représente une opportunité pour les maraîchers français de valoriser leur production et de se différencier sur le marché ;
- agir pour des produits à faible impact carbone et respectueux de l'environnement. 27 actions ont été identifiées de l'amont à l'aval pour réduire l'impact environnemental de la filière. Cela inclut notamment le développement de pratiques agricoles plus durables, la réduction des émissions de gaz à effet de serre et l'amélioration de la gestion des ressources en eau.
« Je tiens à saluer votre démarche sur les engagements sociaux et environnementaux, l’usage de produits phyto, de décarbonisation et de valorisation de l’origine France, à travers le développement de plans d’action dédiés », a précisé Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.
Ce vendredi 14 juin, Cyrille Auguste, président de l’Unilet, interprofession des légumes en conserve et surgelés, présentera les derniers chiffres du marché et les enjeux de cette filière engagée, lors d’un point presse.
(1) Le projet rassemble les acteurs de la recherche (Inrae) et du développement (chambre d’agriculture du Loiret), les instituts (Arvalis, Inov3PT, Terres Inovia), les interprofessions (Sonito et l'Unilet) et un acteur du secteur privé (Francopia)
(2) 1 guichet dans le cadre du PSFL à hauteur de 35 M€, ouvert depuis décembre 2023 ; 1 guichet dans le cadre du PSFL à hauteur de 20 M€ dont l’ouverture est prévue le 1er juillet ; et le guichet agroéquipements phyto du Parsada à hauteur de 47 M€, ouvert depuis le 3 juin.
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