
Avec de nombreux projets en Europe, BayWa r.e. détient de bons retours d’expérience sur la culture de framboises.
© S.BeaudoinEn mars dernier, l’article 54 de la loi relative à l’accélération de la production d’énergies renouvelables est entré en vigueur. Avec la publication du décret du 9 avril dernier, le cadre légal de l’agrivoltaïsme est posé.
L'arrêté du 5 juillet 2024 complète le décret et fixe notamment le montant des garanties financières exigibles, le contenu du rapport de contrôle préalable et le rapport de contrôle de suivi.
Production d’énergie, protection des vergers, économie d’eau, impacts sur les rendements, les attentes vis-à-vis de l'agrivoltaïsme sont nombreuses.
Protection
Pour la Station d’expérimentation fruits Auvergne-Rhône-Alpes (Sefra), qui s’est équipée en 2021 de panneaux photovoltaïques Sun’Agri, le prototype offre de bons résultats en matière de protection contre les aléas climatiques, mais le rendement a marqué le pas sur une variété de pêches.
Salon Christian et Adrien Clair, l'agrivoltaïsme est un atout pour les vergers. Avec près de 3 ha de panneaux au-dessus de ses cerisiers, l'arboriculteur estime que le dispositif est indispensable pour continuer à produire malgré les aléas climatiques. En effet, l’exploitation a subi trois aléas climatiques depuis l'installation :
- un petit gel en mars 2024, qui a pu être évité en gagnant 1,2 °C sous les panneaux ;
- une grosse grêle, avec zéro impact sur les gourmands sous les panneaux ;
- la pluie : le verger témoin était éclaté à presque 100 %, tandis que plus de 60 % de la récolte a été sauvée sous les panneaux, « ce qui est énorme ».
Diversification
Sous ces installations, la diversification est de mise. Dans les Landes par exemple, Patrice Malet cultive avocats, kiwis jaunes/rouges et agrumes sous une serre photovoltaïque non chauffée.