Les produits de biocontrôle font partie des leviers pour réduire l'utilisation des produits phytosanitaires et ainsi réussir pleinement sa transition agroécologique.
La 10e édition des rencontres annuelles du biocontrôle, organisée par l’association IBMA France, s'était tenue à Angers en janvier au moment du Salon international des techniques de productions végétales. À cette occasion, l’association avait fait le point sur 10 années d'utilisation du biocontrôle.
Si, en France, le biocontrôle a été défini dans le Code rural, une réglementation européenne reste à clarifier. « Il est impossible de différencier les substances de biocontrôle des substances conventionnelles au niveau européen, car elles n’ont pas été définies. C’est un véritable problème », rappelle Céline Barthet, présidente d'IBMA France, devenu en mai dernier Alliance biocontrôle.
Créée il y a 25 ans, l'association a dévoilé sa nouvelle feuille de route stratégique qui se déclinait en trois axes.
Ce nouveau nom « symbolise la volonté d’ouverture que nous souhaitons donner à l’association vers les acteurs qui font de l’expérimentation en biocontrôle », insistait Céline Barthet, présidente d’Alliance biocontrôle.