Spécial eau • Pour rester compétitive, la filière cassis doit moderniser son irrigation

La filière cassis est vieillissante et les surfaces peinent à se maintenir dans l’Hexagone. Afin de rester compétitifs, les professionnels tentent de réduire les besoins de cette culture gourmande en eau, grâce à des techniques d’irrigations innovantes. Anne Duval-Chaboussou dresse un état des lieux dans un rapport du CTIFL publié cette année.

Pour rester compétitive, la filière cassis doit moderniser son irrigation.

© CTIFL

Avec une production nationale moyenne à 8.000 t, et une superficie de 2.000 ha de culture, le cassis n’est pas un incontournable des fruits rouges. Bien loin des 60.000 à 80.000 t de fraises récoltées chaque année en France. Pourtant le fruit conserve une belle réputation de mets des gourmets. La demande est toujours forte de la part du consommateur et l’industrie de la transformation utilise 90 % de la collecte pour égayer l’été de nombreux palais avec sorbets, coulis et autres sirops… L'enjeu d'une meilleure maîtrise de son irrigation est donc essentiel pour les producteurs de cassis.

L’eau, véritable engrais pour le cassis

Pour sa croissance, le cassissier aurait besoin de 25 mm d’eau par semaine, de la floraison à la récolte. L’irrigation favorise sa bonne santé. Mais surtout, elle joue un rôle clé dans le développement des jeunes plants, l’apport en eau dopant le développement de son système racinaire, comme de son feuillage. Divers essais ont montré qu’un arrosage régulier dans les premières années de vie des plants permettait d’obtenir des buissons de 15 à 35 % plus haut. De même, la production fruitière s’en trouv

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