Comment soigner le gîte et le couvert de vos auxiliaires ?

Les auxiliaires offrent de nombreux services au verger : pollinisation, prédation, parasitisme… Pour favoriser leur présence, il est indispensable de leur offrir de quoi se nourrir et s’abriter tout au long de leur cycle biologique. Mais chaque auxiliaire a ses préférences en matière de plantes hôtes. Différents outils existent pour choisir celles adaptées à la problématique de chaque parcelle.

Couper les fleurs de pissenlit pour obliger les abeilles à polliniser est contre-productif à long terme.

© Przemyslaw Iciak/Adobe Stock

Préserver les auxiliaires dans les vergers constitue un des points clés de la lutte biologique. La biodiversité fonctionnelle offre en effet de nombreux services en arboriculture. La première d’entre elles est la pollinisation.

« Favoriser la biodiversité en vergers ne se résume pas à implanter des ruches d’abeilles domestiques, qui sont une espèce parmi le millier que l’on dénombre en France, tient à souligner l’entomologiste Johanna Villenave-Chasset. Les osmies sont également de très bonnes pollinisatrices et elles ont l’avantage de se mettre à travailler à des températures plus faibles qu’Apis mellifera. Mais elles ont aussi besoin de tiges creuses pour pouvoir y faire leur nid. Sachant qu’elles ne se déplacent que dans un périmètre de 100 m autour de celui-ci, il est indispensable d’avoir des haies contenant du bois mort aux alentours de la parcelle. »

S’il faut soigner le gîte de ces auxiliaires, il est également indispensable de leur permettre de s’alimenter pour leur permettre de boucler leur cycle biologique. « Contrairement à ce qu’on a pu entendre et qui se dit encore, couper les fleurs de pissenlit pour obliger les abe

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