Des avancées pour mieux protéger les amandiers

Trois programmes expérimentaux, Leveab, Revatra et Elzeard, ont permis de mieux connaître les bioagresseurs de l'amandier, et en particulier « Eurytoma amygdali », afin d'améliorer les méthodes de protection et de lever les freins au développement en bio.

Jean-Michel Montagnon

Jean-Michel Montagnon, de la chambre d'agriculture des Bouches-du-Rhône : « En bio, le principal frein au développement de l'amandier est la présence d'Eurytoma amygdali, une guêpe qui pond dans le fruit tant que la coque est encore tendre. »

© CA 13

Le plan de relance de l'amandier commence à porter ses fruits avec une belle récolte de 1.200 t d'amandons en 2023. Dans ce contexte, il devient possible d'approvisionner les acheteurs français avec des volumes plus conséquents. L'enjeu du moment est de conserver des prix de vente bien supérieurs au cours mondial, afin que les marges restent satisfaisantes pour les producteurs.

Attention à « Eurytoma amygdali »

Pour autant, les aspects techniques ne doivent pas être oubliés afin d'obtenir de bons rendements et une qualité adaptée à la demande. Le choix des variétés, la taille, la fertilisation et l'irrigation y concourent, de même que le travail post-récolte. La protection reste également un enjeu majeur, alors qu'il y a peu de produits homologués sur amandier. Le 6 février dernier, un colloque a réuni une centaine de chercheurs, techniciens et producteurs à Avignon, dans le Vaucluse, et a permis de présenter les travaux menés au sein de trois programmes expérimentaux, Leveab et Elzeard en bio, et Revatra en conventionnel.

« En bio, le principal frein est la présence d'Eurytoma amygdali, une guêpe qui pond dans le fruit tant que la coque est en

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