Cette année encore, les oléiculteurs qui cherchaient à maintenir une protection efficace contre les maladies du feuillage sur olivier pouvaient compter sur Curatio, spécialité d’Andermatt à base de polysulfure de calcium, qui avait obtenu une nouvelle dérogation valable jusqu’au 6 juin 2024.
Depuis la limitation des doses de cuivre en 2019 et la disparition de plusieurs matières actives, la cercosporiose et l’œil de paon sont de plus en plus présents dans les vergers d’oliviers.
« Ces maladies peuvent provoquer une chute plus ou moins massive de feuilles allant jusqu’à une défoliation totale dans les cas les plus extrêmes, explique Julien Balajas, responsable du pôle agronomie au Centre technique de l’olivier (CTO). Il en résulte un affaiblissement général de l’olivier et une diminution parfois importante de la production. »
Une phase d’incubation à durée (très !) variable
Ces deux maladies, provoquées par des champignons, ont un schéma épidémiologique similaire. Ainsi, dans des conditions pluvieuses et/ou d’hygrométrie élevée (> 80 %) et à la faveur de température située entre 5 et 25 °C, une spore posée sur la face supérieu
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?