L’in vitro ouvre la voie vers la certification des porte-greffe

Depuis trois ans, le laboratoire Tarnagas planche sur la multiplication de plants de noyers in vitro. Les derniers résultats semblent très prometteurs avec un taux de survie en acclimatation avoisinant les 90 %. Cette nouvelle technique pourrait répondre à la problématique de certification des porte-greffe qui devrait devenir obligatoire en 2029.

Young walnut tree shoots up close.

Selon une volonté européenne, la certification des porte-greffe en culture de noyers devrait devenir obligatoire à l’horizon 2029.

© Kasper - stock.adobe.com

Selon une volonté européenne, la certification des porte-greffe en culture de noyers devrait devenir obligatoire à l’horizon 2029. Sans cela, il ne sera plus possible de solliciter des subventions pour les aides à la plantation. Pour l’obtenir, les porte-greffe devront être multipliés de façon clonale, c’est-à-dire par bouturage, marcottage, ou in vitro. Cette dernière technique semble celle promise au meilleur avenir grâce aux travaux lancés depuis trois ans par le laboratoire Tarnagas en association avec les pépinières Coulié.

« La technique du semis, habituellement utilisée pour les productions de plants, génère une grande variabilité génétique et est faiblement traçable, explique Laurent Jouve, chercheur au sein du laboratoire corrézien spécialisé en biotechnologies végétales. Elle devient donc inadaptée aux exigences réglementaires. La production du noyer par bouturage présente quant à elle un très faible taux de réussite (autour de 1 %) et n’est donc pas, aujourd’hui, une solution envisageable. »

Un surcoût compensé par la qualité des porte-greffe

Dans la première phase de culture in vitro, des boutures issues de noyers

La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés