Pêches : moins de chimie, plus d’auxiliaires de culture

Producteur de pêches, de nectarines et d’abricots dans la Drôme, Régis Aubenas a diminué l'usage de produits chimiques en mettant en place une approche systémique. Les auxiliaires de culture sont au cœur de sa stratégie.

Régis Aubenas, producteur de pêches dans la Drôme

Régis Aubenas produit des pêches, des nectarines et des abricots dans la Drôme.

© L'Agriculture drômoise

Engagé dans la démarche Zéro résidu de pesticides, certifié Bee friendly et membre du réseau Dephy Arboriculture, Régis Aubenas1 a accéléré depuis une dizaine d’années sa transition vers des pratiques utilisant moins de produits chimiques.

« Dès qu’une alternative est robuste, nous la mettons en place », résume celui qui exploite aux côtés de son frère 46,5 ha de pêches, de nectarines, d’abricots et de poires labellisés HVE. 

Contre la cloque, à laquelle l’abricotier est très sensible, le Drômois essaye de substituer au moins deux traitements en commençant par de l’hydroxyde de cuivre puis de l’hydroxyde de chaux avant de passer sur du chimique. L’oïdium est traité avec du soufre, et la confusion sexuelle, pratiquée depuis 1989, permet d’obtenir de bons résultats sur le ver de la pêche.

Les filets offrent quant à eux une barrière efficace – mais à déployer avec minutie – contre certains ravageurs. L’EARL Les Grands Chaux porte également une grande attention aux auxiliaires de culture. En particulier à la coccinelle, au chrysope et au syrphe, le trio recommandé contre le puceron. 

Des nichoirs, des haies et de la fa

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