Raisin de table : vers une nouvelle variété résistante au mildiou et à l’oïdium ?

S’adapter à l’évolution climatique et répondre aux exigences drastiques en matière de molécules autorisées dans les traitements : dans le Vaucluse, la filière du raisin de table semble proche d’une solution.

Aux pieds du mont Ventoux, les producteurs de raisin de table entament la saison avec beaucoup d’espoir.

© AOP cerises

Aux pieds du mont Ventoux, les producteurs de raisin de table entament la saison avec beaucoup d’espoir. Les conditions météorologiques du printemps laissent présager une bonne récolte : « Il y a eu de la pluie, mais il n’y a pas de maladies. Il y aura du raisin », annonce Christian Roux, président de l’AOP raisin de table et producteur à Modène.

Ici, dans le Vaucluse, principale région productrice de France, la filière du raisin de table se démène pour répondre à un double objectif : réduire les produits phytosanitaires et séduire plus de consommateurs français.

« Nous avons de moins en moins de molécules autorisées, il nous faut trouver une solution pour répondre à ces contraintes », explique Christian Roux. Depuis 2017, la filière participe à un ambitieux programme d’innovation variétale mené avec les chercheurs de l’Inrae-IFV et le domaine expérimental La Tapy (CFTIL), situé dans le Vaucluse. Pour réduire l’utilisation de pesticides, les chercheurs ont notamment travaillé sur la résistance génétique des variétés.

Une variété blanche apyrène

Entre 2017 et 2023, 60 nouvelles variétés issues du criblage de 2.000 

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