Après deux décennies passées à produire du maïs sur une centaine puis plus de 200 hectares, Patrice Malet a un jour eu envie d’ouvrir son horizon. « J’en avais marre de faire du maïs, confie le Landais en riant. Si je n’avais pas fait ces serres, je crois que je ne serais plus agriculteur. Il nous fallait aussi quelque chose de plus valorisant. »
Autour de lui, avocats, kiwis et agrumes, tous conduits en agriculture biologique, se développent à l'abris d’une serre photovoltaïque non chauffée de la société Reden. Haute de 3,50 m et s’étendant sur 3,5 ha, elle a nécessité un investissement de 5,7 millions d’euros. Pourtant, Patrice Malet n’a rien eu à débourser pour s’équiper d’un tel outil.
En effet, à l’instar d’autres acteurs, Reden prend entièrement en charge les coûts de production, d’installation et d’entretien de ses serres, et se rémunère en vendant l’électricité produite. La surface de 3,5 ha correspond à un seuil de rentabilité en dessous duquel la serre ne produirait pas assez d’électricité, et l’entreprise perdrait de l’argent.
En échange de cet équipement « gratuit », le propriétaire fo
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