Thermothérapie : le CTIFL affine ses protocoles sur potimarron

Si la culture des courges est relativement aisée, la maîtrise de la conservation, elle, pose certaines difficultés. En effet, les potimarrons se conservent mal au-delà de trois mois. Or, c’est précisément trois mois après la récolte que la demande des consommateurs atteint son paroxysme. Aujourd’hui, la thermothérapie sur potimarron a fait ses preuves. Le CTIFL poursuit ses expérimentations pour affiner les données.

Le matériel de douchage accélère considérablement la cadence de traitement par thermothérapie.

© CTIFL

Allonger la durée de conservation des potimarrons de deux mois supplémentaires : voilà les besoins des producteurs de la filière. Ce légume présent sur les étals à partir de la fin de l’été est de plus en plus populaire auprès des consommateurs. De ce fait, il représente une opportunité de diversification intéressante pour les maraîchers.

Si l’itinéraire cultural reste assez simple, la question de la conservation post-récolte mérite, quant à elle, quelques ajustements.

« Certaines courges comme le potimarron se conservent difficilement plus de trois mois. Passé ce stade, des champignons comme Didymella bryoniae et différentes espèces de Fusarium et de Colletotrichum provoquent des pourritures sur les fruits. Or, la demande des consommateurs augmente en flèche de décembre à janvier, explique Patricia Sanvicente, ingénieure de recherche au CTIFL. L’allongement de la durée de conservation est donc un enjeu économique majeur pour les producteurs. »

Opti-pot teste la thermothérapie par trempage

C’est dans cet objectif qu’un premier programme collectif appelé Opti-pot a été lancé en 2018. Porté par la Serail, il réunissait de nombreu

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