« Un verger à noix implanté sur des terres rouges à châtaigniers peut effectivement sembler atypique », s’exclame François Mensen, producteur de noix et de miel dans le nord de la Charente et à l’est des Deux-Sèvres. Et même si la crise de la noix bat son plein depuis plus d’un an, cet agriculteur confie ne pas regretter la reprise de cette noyeraie de 33 hectares.
D’ailleurs, d’après lui, si la Safer lui a attribué ces terres en 2016, c’est qu’aucun autre candidat ne s’intéressait à la production de noix : « La production dans le secteur est essentiellement tournée vers la grande culture. On peut dire que mon prédécesseur a fait preuve d’audace lorsqu’il a implanté ce verger. Même si produire des noix en terres acides ressemble à une lubie, il y a aussi des avantages. Par exemple, ce sol profond possède une bonne réserve en eau : je cultive des noix sans irrigation. »
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Pour compenser le pH peu avantageux du terroir, les noyers sont greffés sur hybride. Ce porte-greffe supporte bien l’acidité, mais présente quelques inconvénients. Pour commencer, le greffage sur hybride
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