Spécial eau • Cinq choses à savoir sur les retenues collinaires

Les épisodes de sécheresse imposent de sécuriser sa ressource en eau. Remontant à l’Antiquité, on considère que les retenues collinaires ont moins de répercussions que d'autres méthodes, car elles se remplissent en hiver par ruissellement.

Retenue collinaire dans le Tarn-et-Garonne

D'une capacité de 45.000 m3, la retenue collinaire de Lénaïc Dejean lui permet d'irriguer 280 ha de céréales ainsi que 22 ha de fruits à noyau et de pommes.

© Lénaïc Dejean

1. Retenues collinaires, de substitution, quelles différences 

Les retenues collinaires sont des plans d’eau artificiels qui se remplissent en hiver grâce aux eaux de surface. Les reliefs naturels et l’installation de digues permettent de retenir le trop-plein des cours d’eau et les eaux de ruissellement du bassin-versant. Elles sont donc implantées dans des dépressions naturelles ou des talwegs plus ou moins aménagés.

En période d'étiage, à part dans le cas d'orages forts, le ruissellement est très faible et ne participe pas au remplissage de la retenue. Afin d’assurer la continuité écologique, la réglementation prévoit que les digues comportent des vannes de vidanges, des siphons et des déversoirs de crue.

Les retenues de substitution, elles, se remplissent par pompage dans les nappes phréatiques, en hiver aussi, lorsque ces dernières sont au plus haut. En période d’étiage, la retenue est entièrement déconnectée par fermeture du système d'alimentation. Qualifiées de « mégabassines » par leurs détracteurs, ces retenues se retrouvent le plus souvent en zones de plaine, là où le relief est insuffisant pour aménager des retenues col

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