Spécial eau • Optimiser l'utilisation de l'eau dans la culture de l'avocat

La culture de l'avocat, caractérisée par une demande en eau significative et fluctuante selon les régions, bénéficie aujourd'hui d’avancées technologiques pointues. L’objectif est de maximiser l'efficacité de l'irrigation tout en minimisant la consommation d'eau et ainsi de réduire l’empreinte hydrique de l’avocat.

Green ripe avocados fruits hanging on avocado trees plantation

L'avocat est l’un des fruits les plus plébiscités en France, avec 2,3 kg d’avocats consommés par an et par personne, plaçant les Français en tête parmi les Européens.

© barmalini/Adobe Stock

L’avocat est un produit originaire d'Amérique centrale. C’est l’un des fruits les plus plébiscités en France avec 2,3 kg d’avocats consommés par an et par personne, plaçant les Français en tête parmi les Européens.

D’après les derniers chiffres officiels sur la production et la consommation d'avocats en 2022-2023 de l'organisation mondiale de l’avocat, la WAO (World Avocado Organization), la France occupe la première place avec 150.000 tonnes d'avocats importés sur cette période. Mais l’avocat est une culture au besoin hydrique élevé. En effet, pour obtenir 1 kg d'avocats, il faut, au Chili par exemple (60.011 tonnes), 1.250 litres d’eau d’irrigation. Au Pérou, premier pays producteur et fournisseur de l’Europe avec 331.767 tonnes importées par an, seulement 400 à 530 litres d’eau d’irrigation sont nécessaires par kilogramme d’avocat produit.

« Le reste des avocats consommés en Europe proviennent de Colombie avec 90.880 tonnes importées et du Kenya, 58.657 tonnes. Pour ces productions, moins de 10 litres d'eau d'irrigation sont nécessaires par kilogramme d'avocat. Pour la production d'Afrique du Sud (57.671 tonnes), entr

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