
Christophe et Julien Porrot, père et fils, anticipent sur le gel et la diversification.
© Amélie Di Bella/Pixel6tmÀ la frontière nord du Lot-et-Garonne, entourés de vallées et de champs de blé, les Vergers de Mondésir produisent en moyenne 50 tonnes de pruneaux d’Agen chaque année. Près de Lauzun, Christophe Porrot cultive 16 ha de pruniers d’Ente et 120 ha de céréales.
Depuis 2008, le producteur, qui s’est installé en 1985, s’est spécialisé dans la transformation et la commercialisation à la ferme. Pour cause, la surproduction des vergers français, une consommation nationale inférieure à l’offre et l’irrégularité des prix de la prune d’Ente mettent à mal la filière. « Il y a quinze ans, on devait jeter jusqu’à la moitié de la récolte ! » se souvient Christophe Porrot.
Ainsi, le pruniculteur a décidé de sécher à la ferme et de livrer lui-même la moitié de sa récolte à ses clients, des magasins de producteurs bretons fidèles depuis plus de quinze ans. Christophe Porrot produit donc sur place des pruneaux d’Agen mi-cuits, à 35 % d’humidité, de calibre 33-44. L’autre moitié des pruneaux, à 20 % d’humidité, est destinée à des transformateurs.
« Des pruneaux mi-cuits de qualité »
Produire des « pruneaux mi-cuits de qualité �
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?