L’aronia, un petit fruit cultivé et transformé en local

Sous l’impulsion du Comité de développement horticole de la région Centre-Val de Loire (CDHRC), le projet aronia et autres superfruits bio a été lancé par un groupe d’horticulteurs et transformateurs. Afin de construire une nouvelle filière de production et de valorisation alimentaires d’une nouvelle gamme de petits fruits bio en région Centre-Val de Loire, un PEI petits fruits (partenariat européen pour l’innovation 2017-2021) a été mis en place.

Jean-Marc Pilté, président de la SAS Super Fruits Loire Valley, dans sa parcelle d’aronia, dans le Loiret.

© Sabrina Beaudoin

« L’idée est de créer une nouvelle filière autour de l’aronia », explique Jean-Marc Pilté, président de la SAS Super Fruits Loire Valley.

Au départ, plusieurs fruits étaient à l’étude : l’aronia, l’amélanche, l’argouse, la baie de mai… Grâce à un partenariat européen pour l’innovation, les quatre producteurs (deux dans le Loiret, Jean-Marc Pilté à Quiers-sur-Bezonde et Arnaud de Reviers à Saint-Cyr-en-Val, et deux dans le Loir-et-Cher, Bruno Chauvet et Laurent Lecomte à Contres) ont pu expertiser les différentes variétés et références internationales (Canada, Allemagne, Pologne) pour transposer et ajuster la conduite culturale ainsi que le mode de collecte au contexte de la région.

Récolte mécanisée

L’aronia a séduit. C’est une plante non gélive (sauf cas exceptionnel), résistante aux maladies et qui ne demande pas ou peu d’entretien. « La diversification vers les superfruits nous a séduits. Nous devions trouver un fruit nouveau, facile à gérer, car nous ne pouvons dédier une équipe sur cette culture à temps plein », poursuit-il.

Le seul point faible qu’a relevé Jean-Marc Pilté est l’appétence des oiseaux po

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