À chaque édition du congrès Légumes de France, une pyramide de légumes est exposée.
© Sabrina Beaudoin
« Ce congrès est le rendez-vous annuel de la production légumière. Il permet de travailler sur notre avenir, certes, mais également de passer un moment convivial tous ensemble », assure Cyril Pogu, coprésident de Légumes de France.
Enjeux environnementaux et sociétaux au cœur des débats
L’an passé, à Saint-Pol-de-Léon, la question de l’eau avait longuement été débattue. Un sujet qui demeure d’actualité, notamment au regard des évolutions annoncées du cahier des charges de GlobalGap.
Légumes de France indique : « Le cahier des charges, privé, mis en place par certaines GMS européennes souhaitait que l’eau de lavage et de convoyage des fruits et légumes soit potable. » Selon la réglementation nationale et internationale, seule la dernière eau de rinçage doit être potable actuellement. « Cette évolution avait fait l’objet d’un courrier commun adressé à Food Plus, la structure gestionnaire de GlobalGAP, par Légumes de France, la FNPFruits, Felcoop, Gefel, l’UNPT et Fedepom, représentants des filières pomme de terre », rappelle Légumes de France.
Cette année encore, durant le congrès, Légumes de France échangera avec ses producteurs sur ces enjeux sociétaux et environnementaux.
Deux tables rondes seront organisées :
- le 21 novembre : « Quelle place donner aux femmes en agriculture ? »
- le 22 novembre : « Peut-on répondre aux enjeux de souveraineté alimentaire à horizon 2030 ? 2050 ? »
Un Village des légumes
Comme chaque année, la pyramide de légumes sera à l’honneur. À Agen, elle se trouvera au centre du « Village des légumes » installé les 22 et 23 novembre devant le magasin de producteurs Cœur de Village à Boé.
La filière maraîchère a toute sa place en Lot-et-Garonne. En effet, les fruits et légumes génèrent la moitié de la valeur de la production agricole et regroupent, avec plus de 3.300 ETP, un tiers des ETP de la filière régionale.
Le Lot-et-Garonne, c'est...
- le premier producteur de fraises ;
- le premier producteur d’aubergines ;
- une culture de la tomate de Marmande qui représente 60 % de la production régionale ;
- mais aussi producteur de courgettes et de laitues ;
- au premier rang régional en matière d’agriculture biologique avec 13 % de surface agricole certifiée.
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