PimpUp : l'antigaspi sort de l'anonymat

PimpUp revalorise les fruits et légumes délaissés par les circuits de distribution classiques. Une démarche antigaspi favorisant le circuit court, qui séduit producteurs et consommateurs. Un modèle que ses créatrices entendent exporter dans les principales villes françaises.

Anaïs Lacombe et Manon Pagnucco, fondatrices de Pimp Up

Anaïs Lacombe et Manon Pagnucco, fondatrices de PimpUp.

© PimpUp

« Saviez-vous qu’une carotte tordue est aussi goûtue que ses consœurs d’apparence plus conventionnelle ? » C'est ainsi que la société PimpUp interpelle le consommateur. En matière d’achat de fruits et légumes, le critère esthétique n’est pas forcément pertinent pour estimer la qualité. La variété, l’origine et le circuit d’acheminement, le degré de maturité ou encore le parfum dégagé le seraient davantage.

Pourtant, sur les étals de la GMS, le grand public cherche souvent le « beau » spécimen. S’il possède en plus la forme et taille souhaitée, c’est parfait. Hélas, cette habitude a contribué à l’affirmation de standards, chers aux grossistes et autres intermédiaires.

Problème : diktat du calibrage rime avec fort gaspillage ! Et les producteurs sont les premiers à en faire les frais, avec des collectes en baisse.

Un puissant levier d’action à mobiliser

En allant à l’encontre de ce système, la start-up PimpUp a bâti un réseau de commercialisation à part entière, uniquement composé d’articles qui n’auraient pas été vendus dans les circuits habituels.

150 partenaires agricoles travaillent aujourd’hui à leurs

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