
Bruno Vila, président de la FDSEA 66, au micro, s'interroge sur la désalinisation de l'eau de mer chez les producteurs concurrents.
© Sabrina BeaudoinAu 1er juin 2024, la situation des nappes phréatiques est globalement satisfaisante, selon le Bureau de recherches géologiques et minières. Avec une recharge hivernale/printanière excédentaire, la situation est meilleure qu'en mai 2023, où seulement 34 % des nappes étaient au-dessus des normales. Seules les nappes des Pyrénées-Orientales et de Corse présentent encore des niveaux inférieurs à ceux de mai 2023.
« L’hiver 2023-2024 est le plus sec jamais enregistré par Météo France. 2022 était une année record avec 11 mois de pluviométrie sous la normale, dont 6 inférieurs de 50 % à la normale. Le niveau des nappes est fortement dégradé et la recharge des nappes profondes demandera plusieurs années », assure la préfecture du département dans un communiqué du 31 mai dernier.
Des ressources dites « inépuisables »
« Ici, nous avons des rivières, l’enneigement des sommets, des nappes souterraines et des corbières, débute Henri Got, hydrogéologue. Toutes ces ressources, dites “inépuisables”, se sont épuisées à un niveau très inquiétant, y compris l’énorme réserve d’eau sous les corbières (75 millions de m3). »
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