Spécial prévention • Accidents du travail et maladies professionnelles : l’arboriculture n’est pas épargnée

Le secteur agricole, et en particulier l'arboriculture, est loin d'être épargné par les accidents du travail et les maladies professionnelles. En 2021, 28 accidents du travail pour 1.000 salariés ont été recensés en cultures spécialisées, contre une moyenne nationale de 31 pour 1.000 pour l'ensemble des salariés selon l'Insee. Ces statistiques rappellent l'importance de la mise en place de mesures de prévention pour garantir la sécurité et la santé au travail.

La diversité des activités agricoles implique une exposition à de nombreux risques. Taille, palissage, pose de filets, éclaircissage et récolte sont des tâches effectuées en extérieur et souvent en hauteur ajoutant des défis supplémentaires pour la sécurité des salariés. Permanents ou saisonniers, les salariés travaillent, la plupart du temps, à bout de bras, perchés sur des nacelles ou des échelles à plusieurs mètres du sol, augmentant ainsi les risques de chute.

Travail en hauteur : un danger permanent

Le risque de chute de hauteur représente la troisième cause d'accidents mortels dans le secteur agricole, avec environ 4.000 accidents du travail annuels. Sur la période 2020-2022, les chutes représentaient 9% des accidents du travail mortels proprement dits, soit entre 4 et 5 morts/an en moyenne. Sans compter les conditions climatiques défavorables (vent, humidité, chaleur ou froid) qui peuvent également aggraver les risques de chute et favoriser l'apparition de pathologies professionnelles.

« En arboriculture, les accidents sont majoritairement liés au travail en hauteur, avec des chutes de plateformes ou de nacelles, et à l'utilisation de machi

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