Importations ukrainiennes : « Peut mieux faire », dit la France sur le nouvel accord européen

Pour le reconduire jusqu'en juin 2025, l'Union européenne a assorti l'accord de mécanismes de sauvegarde, mais le blé et l'orge ne sont pas inclus dans ce plafonnement.

Wheat field. Ears of golden wheat close up. Harvesting concept

En solidarité avec l'Ukraine, l'Union européenne a reconduit l'accord concernant les importations agricoles – avec, toutefois, des mécanismes de sauvegarde. Qui ne concernent cependant ni le blé ni l'orge...   

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Solidarité vis-à-vis de l'Ukraine en guerre ou protection des agriculteurs européens en colère ? La porte est étroite...

L'accord conclu dans la nuit du 19 au 20 mars entre les États de l'Union européenne et le Parlement européen reconduit, pour une année supplémentaire, à partir de juin, l'exemption générale de droits de douane accordée depuis 2022 à l'Ukraine.

Mais cette fois-ci, en réponse à la demande des producteurs de l'UE affectés par ces arrivées massives, il plafonne les importations d'œufs, de volailles, de sucre, d'avoine, de maïs et de miel. Et Bruxelles sera tenu d'agir plus rapidement, dans un délai de 14 jours au lieu de 21 jours (comme prévu initialement) si les seuils de déclenchement des mécanismes de sauvegarde sont atteints.

Des avancées, mais encore insuffisantes

De quoi satisfaire les producteurs européens ? Certains, mais pas tous, puisque le blé et l'orge ne sont pas couverts par ces plafonnements. Ce…

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