
En solidarité avec l'Ukraine, l'Union européenne a reconduit l'accord concernant les importations agricoles – avec, toutefois, des mécanismes de sauvegarde. Qui ne concernent cependant ni le blé ni l'orge...
© S... - stock.adobe.comSolidarité vis-à-vis de l'Ukraine en guerre ou protection des agriculteurs européens en colère ? La porte est étroite...
L'accord conclu dans la nuit du 19 au 20 mars entre les États de l'Union européenne et le Parlement européen reconduit, pour une année supplémentaire, à partir de juin, l'exemption générale de droits de douane accordée depuis 2022 à l'Ukraine.
Mais cette fois-ci, en réponse à la demande des producteurs de l'UE affectés par ces arrivées massives, il plafonne les importations d'œufs, de volailles, de sucre, d'avoine, de maïs et de miel. Et Bruxelles sera tenu d'agir plus rapidement, dans un délai de 14 jours au lieu de 21 jours (comme prévu initialement) si les seuils de déclenchement des mécanismes de sauvegarde sont atteints.
Des avancées, mais encore insuffisantes
De quoi satisfaire les producteurs européens ? Certains, mais pas tous, puisque le blé et l'orge ne sont pas couverts par ces plafonnements. Ce qui fait dire au ministre français de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Marc Fesneau, que ces nouvelles mesures « ne sont pas suffisantes », comme il l'a déclaré sur France Info. Malgré un certain nom
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