
Au mois de juin, l'ensoleillement a été déficitaire de 15 % par rapport aux normales de saison.
© Dusan Kostic/Adobe stockDans son ensemble, le mois de juin a été conforme aux valeurs de saison (moyenne 1991-2020), en termes de températures. En revanche, c’est la pluviométrie qui sort des standards.
À l'échelle du pays, les précipitations ont été excédentaires de 20 % par rapport aux normales 1991-2020 et en hausse de + 60 % par rapport au mois de mai. Cependant, cette pluviométrie a été très variable selon les régions.
Pluviométrie variable
Des zones comme les Pays de la Loire, le Poitou, la Bourgogne ainsi que les Alpes centrales et la Haute-Corse ont vu des précipitations dépasser parfois le double de la normale. À l’inverse, le long de la Manche, ainsi que dans le Languedoc, le Roussillon et sur la Côte d'Azur, les précipitations n'ont atteint que la moitié de la normale. Le nord de la Seine a également connu un léger déficit.
Le Nord, la Normandie, Bretagne et le sud de la France ont été davantage épargnés par les pluies.
La Bretagne et la Manche sous le soleil
Par conséquent, l'ensoleillement a été déficitaire de près de 15 % à l'échelle nationale. Seules la Bretagne et les côtes de la Manche ont bénéficié d'un ensoleillement supérieur à la normale (+ 10 %). À l'est du pays, le déficit a atteint 20 %, créant un contraste marqué avec les régions plus ensoleillées.
Des gelées même en plaine
Autre fait marquant de ce mois de juin, des gelées ont été enregistrées à plusieurs endroits. À Mouthe, dans le Doubs, située à 940 mètres d'altitude, une température de - 0,9 °C a été relevée le 12 juin, un phénomène qui ne s'était pas produit depuis 2013. En plaine, à Mourmelon-le-Grand dans la Marne, des températures de - 0,3 °C ont été observées les 11 et 12 juin. D'autres records de froid ont été notés à Charleville-Mézières dans les Ardennes avec + 1,4 °C, et à Nevers dans la Nièvre avec + 3,7 °C le 12 juin.
À l’inverse, contrairement aux deux années précédentes, la barre symbolique des 40 °C n’a pas été atteinte en France métropolitaine en juin 2024.