
Comment les œnologues s’inscrivent-ils dans la demande de naturalité ? Le point de vue de Stéphane Toutoundji, associé chez Oenoteam, à Libourne et Philippe Labrun, œnologue conseil au laboratoire Sicre, en Beaujolais. Pour l’un comme pour l’autre, cette évolution nécessite une évolution de leur pratique qu’ils jugent stimulante.
Est-ce que vous sentez une demande de naturalité dans les domaines que vous suivez ?
Philippe Laprun : En Beaujolais, nous avons des domaines qui produisent uniquement des vins nature, avec une conviction très affirmée, mais aussi de plus en plus de domaines qui font une cuvée nature, pour répondre à la demande. Et nous avons un peu tous les cas de figure entre les deux ! Je pense que cette tendance « nature » est beaucoup portée par une jeune génération qui arrive aux commandes et fait évoluer les pratiques par rapport à ses parents.
Stéphane Toutoundji : À Bordeaux, que ce soit dans les grands châteaux ou les plus petites propriétés, nous sentons une demande vers plus de naturalité et nous la générons, même ! Nous réfléchissons beaucoup avec nos clients. Cela fait quatre à cinq ans que nous avons
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