
Face aux problématiques de recrutement de main-d’œuvre, certains domaines viticoles font le choix de déléguer l’ensemble de leurs activités à la vigne. La sécurité obtenue sur la gestion salariale et l’expertise technique doivent compenser un coût plus élevé de prestation. L’exemple bordelais avec Banton-Lauret.
Sur les 800 clients viticulteurs que compte l’entreprise de prestation de services Banton-Lauret en Gironde, une petite trentaine a choisi la délégation totale de ses activités à la vigne. « Depuis la création de l’entreprise en 1989, de plus en plus de producteurs font appel à nos services, et sur des tâches très diversifiées, principalement pour répondre aux difficultés de recrutement. Une part croissante opte pour la délégation totale des travaux viticoles », explique Benjamin Banton, à la tête de l’entreprise Banton-Lauret aux côtés de Sophie Lauret depuis 2015. Comptant 280 salariés en CDI et jusqu’à 1 200 vendangeurs, l’entreprise a en effet choisi de diversifier ces dernières années ses pôles de compétences : vigne, vin, environnement, mais aussi évènementiel et bâtiment.
« Gérer le recrutement, la fo
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