Le projet Génosanté initié en 2014 par Evolution compte désormais neuf partenaires : Agrial, Allice, Bretagne conseil élevage Ouest, Elitest, Evolution, Inra, Institut de l’élevage, Midatest et Groupe Seenergi. Ce projet collaboratif qui court jusqu’en 2019 a pour objectif d’améliorer la « santé productive » des vaches laitières : plus de la moitié des femelles laitières françaises sont concernées.
Le premier volet est la création de nouveaux index de sélection relatifs à la santé animale pour les races Prim’holstein, Normande et Pie rouge. Ils apparaîtront dans les documents destinés aux éleveurs dans les mois qui viennent.
Il ne s’agit pas d’ajouter de nouvelles colonnes aux index déjà proposés aux éleveurs, explique Maëlle Philippe, responsable du projet Génosanté. Il s’agit de proposer de nouveaux outils ayant un impact financier direct sur les élevages. En effet, l’incidence de la santé du troupeau sur les résultats financiers et sur la charge de travail des éleveurs est importante : par exemple, on estime qu’une acétonémie a le même coût qu’une mammite clinique.
Grâce à la mise en commun des informations collectées par chacun des partenaires, le volume de données total permet d’atteindre des résultats fiables et utilisables dans les élevages.
Le second volet du projet est l’harmonisation de l’accompagnement des éleveurs par les différents partenaires. Les conseils liés à la mise en œuvre de la démarche, et portés par les techniciens et les conseillers des différents partenaires, seront harmonisés dans le but d’optimiser la conduite des troupeaux.
Cette cohérence doit permettre un impact rapide et concret des nouveaux critères dans les élevages.
