Entre vignerons, riverains et fournisseurs, l’affaire semble entendue. Les produits phyto les plus nocifs, notamment les CMR, sont condamnés à disparaître. Mais par quoi les remplacer ? Les collectifs anti-pesticides estiment que les produits homologués en bio suffisent, alors que les distributeurs vont plus loin, réclamant la mise sur le marché de nouvelles substances étiquetées biocontrôle.
Saint-Gengoux-le-National, dans le vignoble du Mâconnais, un matin d’octobre 2016. Sur la place du marché, des militants anti-pesticides font signer une pétition visant à faire interdire l’épandage à proximité des habitations et établissements sensibles (écoles, maisons de retraite...). Une poignée de viticulteurs en colère les apostrophent. Insultes et menaces fusent de part et d’autre. Une feuille de signatures est même arrachée des mains des pétitionnaires. Quelques jours plus tard, préférant calmer le jeu, les membres de l’association à l’origine de la pétition décident d’écrire à la cave coopérative locale. Par rapport aux autres départements bourguignons, la Saône-et-Loire compte davantage de vignes situées en zone urbanisée. D’où
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