Après des années difficiles, les vignerons veulent sortir la tête de l'eau

Les surfaces de production diminuent dans leur ensemble (-3 % au niveau national entre 2010 et 2019), mais ce recul est plus marqué pour les coopératives (-14 %). © tiana__lima__/AdobeStock

Les vignerons ont connu, entre 2017 et 2022, une période délicate : aléas climatiques, Covid-19, tensions commerciales et géopolitiques et crise économique, sans oublier les changements d’habitudes des consommateurs. Lors d'une conférence, une fois l'état des lieux dressé, c’est vers l’avenir que les professionnels de la vigne se sont tournés. Ils veulent aller au-devant des désirs des consommateurs. Pour cela, être membre d'une coopérative peut aider.

Le gel en 2017, en 2018 et en 2021. Les excès d’eau en 2021 et la sécheresse en 2022. La grêle en 2018, 2020 et 2022. Le durcissement commercial chinois et la taxe Trump sur les vins français importés aux États-Unis en octobre 2019. La Covid-19 à partir de mars 2020, qui a suspendu les activités des bars et restaurants et privé la filière vin de la moitié de ses débouchés pendant près de deux ans. Le conflit russo-ukrainien depuis février 2022, puis le retour de l’inflation…

Les vignerons dans leur ensemble n’ont pas été épargnés ces dernières années. Mais si la filière est touchée, elle est loin d’être coulée. Et elle a bien l’intention de se battre. Plusi

La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés