Bonnes perspectives pour l’exportation européenne du blé français

Selon Jean-François Loiseau, les faibles PS n’affectent pas la qualité de la farine « mais cela augmente le coût du transport : sur le grand export c’est important, ça l’est moins pour la meunerie locale ». Photo : Axéréal

Avec des taux de fret maritime élevés et une forte demande européenne, le blé français devrait s’exporter prioritairement vers les pays européens les plus proches et non vers les pays tiers.

Au cours de la campagne 2020-2021, la France a exporté 6,1 Mt de blé tendre vers des pays de l’Union européenne et 7,4 Mt à destination de pays tiers, Chine en tête. La récolte 2021 a atteint 36 Mt, soit 24 % de plus que l’an dernier. Cela devrait permettre à la France d’augmenter ses exportations de 30 % selon FranceAgriMer, qui prévoit, dans son bilan dévoilé le 15 septembre, 8 Mt à destination des pays de l’Union européenne et 9,6 Mt à destination des pays tiers au cours de la campagne 2021-2022.

Habituellement, les exportations vers l’UE varient peu, et c’est le grand export qui sert de variable d’ajustement en cas de forte récolte.

Exergue n°430494

Mais « la bonne compétitivité prix du blé tendre français et l’importante demande du Benelux et de la péninsule ibérique devraient favoriser les exportations vers les pays européens, car la hausse du coût du transport maritime favorise le marché de proximité plutôt que le grand

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