Chia de France : la santé publique comme levier de production

Les adeptes du bio sont les premiers acheteurs de la fameuse graine, mais l’objectif est bien de toucher l’ensemble des consommateurs. Photo : mira_y / Adobe stock

Depuis trente ans, le semencier Panam s’intéresse à la chia, petite graine originaire d’Amérique du Sud. La variété Oruro, adaptée à nos latitudes, constitue le cœur de cette filière française en construction. Frédéric Poujaud, directeur général du groupe Poujaud, dont fait partie Panam, en détaille les caractéristiques.

Il faut tout réapprendre de la chia. Tout, jusqu’à sa prononciation : « t’chia ».

Cette « graine des dieux », pour les populations précolombiennes, n’a pas connu le même sort que le maïs ou les tomates, pourtant découverts à la même époque. Par volonté d’imposer la religion chrétienne, les conquistadors devaient la chasser de l’histoire. Cinq siècles plus tard, des agronomes la redécouvrent.

Depuis trente ans, la filière française se construit sous l’impulsion du semencier Panam. Implantée au Chili depuis 1986, la société s’intéresse en effet de près à cette graine riche en nombreux nutriments.

Une graine pour pallier les carences en oméga-3

Les analyses effectuées par Panam expliquent l’intérêt des populations pour ce produit. En complément d’un peu d’eau, la chia assura

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