Compétitivité à l’export : la France classée 5e

Compétitivité à l’export : la France classée 5e. © Coloures-pic/Fotolia

Après le vin, le lait, les fruits et légumes, FranceAgriMer publie sa première veille concurrentielle sur la filière blé tendre. L’objectif de cette veille est d’évaluer les forces et les faiblesses de la France à l’export et de les comparer à ses principaux concurrents sur le marché international. Douze pays sont ainsi passés au crible, Allemagne, Royaume-Uni, Bulgarie, Roumanie, Canada, États-Unis, Argentine, Ukraine, Russie, Kazakhstan, Australie et France. À l’issue de cette première veille, la France arrive en 5e position derrière les USA, le Canada, l’Australie et l’Allemagne.

Pour Ludovic Pâris, délégué de FranceAgriMer pour la filière céréalière, « cette étude donne une photographie de la filière française sur le marché mondial pour la campagne 2013/2014. Les prochaines veilles permettront de mesurer les évolutions et d’identifier les leviers d’action à mobiliser. »

Cette analyse de la compétitivité porte sur tous les stades de la filière depuis la recherche et le choix des variétés jusqu’à la consommation dans divers secteurs. 60 indicateurs, regroupés en 6 axes sont analysés et notés. Les axes retenus sont les suivants: potentiel de production, facteurs agro-climatiques, conquêtes de marchés, portefeuille de marché et organisation des filières et macro-économie. Les différents pays totalisent par axe un certain nombre de points. La somme donne un résultat sur 1000 et permet de classer les pays les uns par rapport aux autres.

Source : FranceAgriMer/Agrex Consulting

La France pénalisée par son environnement macro-économique

Dans cette première veille, on retiendra que la 5e place de la France est justifiée par de très bons atouts agro-climatiques (la France est sur la première marche du podium pour cet axe). En effet, les risques d’excès climatiques sont faibles ainsi que la variabilité de ses rendements, et ses surfaces restent relativement stables. Elle bénéficie aussi d’un potentiel de consommation important avec des débouchés variés (axe 4). Ce qui la pénalise en revanche, notamment pour la campagne étudiée (2013-2014), c’est son environnement macro-économique (axe 6), coûts des intrants et des prix à l’exportation élevés.

Concernant les premières places sur le podium, retenons que les États-Unis sont à l’inverse de la France, pour cette campagne, avantagés par l’environnement macro-économique mais ils sont pénalisés par les critères agro-climatiques loin d’être aussi réguliers que pour la France et par une érosion continue des surfaces depuis une dizaine d’années. Concernant le Canada, deuxième du classement, si la qualité du blé est reconnue, ses clients nombreux et diversifiés, les conditions climatiques ne sont pas toujours favorables. D’autre part, sur son marché domestique, la diminution du cheptel limite ses débouchés. Enfin pour l’Australie, classée troisième, si le continent s’est imposé comme un producteur et ayant un potentiel de production important, il est pénalisé par sa faible consommation intérieure et sa forte dépendance aux marchés de l’export.

Les membres du conseil spécialisé céréalier ont demandé à FranceAgriMer de croiser les résultats de cette veille avec le plan d’actions stratégiques de la filière, l’objectif est d’identifier les leviers sur lesquels il est ainsi possible d’agir pour améliorer les performances françaises en matière d’exportations. 

 

Résultats finaux 

Source : FranceAgriMer/Agrex Consulting

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