De nouveaux leviers pour les protéines du blé

De droite à gauche : Christian Rousseau, administrateur de Vivescia et de l’Institut de l’agriculture durable ; Alain Caekaert, directeur commercial des grains au sein du groupe coopératif Vivescia, et Leif Knudsen, directeur du Knowledge Centre for Agriculture au Danemark. Photo : M. Lecourtier/Pixel image

Malgré la récolte 2016, le faible taux récurrent de protéines dans les blés français inquiète toujours. Des solutions devront être trouvées pour satisfaire le cahier des charges des industriels.

Pour tout organisme stockeur, l’une des priorités est de satisfaire les demandes minimales de leurs clients. Alain Caekaert, directeur commercial des grains au sein du groupe coopératif Vivescia, l’a rappelé lors des assises régionales de l’agriculture durable à Besançon, le 14 septembre dernier :

Exergue n°435308

« Les exigences des industries de première transformation restent raisonnables. Les meuniers demandent un minimum de 11,5% de protéines et les amidonniers 11%. Ce n’est pas impossible à réaliser. Nous devons simplement leur faire comprendre que produire des protéines a un coût ! »

Il peut paraître totalement décalé d’évoquer la problématique des protéines en cette année où les taux sont plutôt bons et les difficultés ailleurs. La principale préoccupation aujourd’hui est le poids spécifique des grains. Si 100% des blés affichaient un poids spécifique supérieur ou égal à 72 kg/hl l’année passée, seuls 11% sont

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