De nouvelles opportunités à l’export pour la bio

Cette nouvelle récolte permettra de repartir ainsi sur une campagne « très propre en matière de stocks », indique Jérôme Caillé. Photo : shocky/Adobe Stock

Si les stocks élevés de céréales françaises de la récolte 2021 paraissaient inquiétants, l’inflation sur le transport et surtout la guerre en Ukraine ont rebattu les cartes. La déconversion des matières premières agricoles issues des surfaces en Europe de l’Est et le coût élevé du fret maritime ouvrent des opportunités pour les céréales bio françaises auprès de nos voisins, précise Jérôme Caillé, de La Coopération agricole.

« Le marché export de céréales bio n’existait pratiquement pas il y a encore 18 mois, mais le contexte a changé la donne ! » reconnaît Jérôme Caillé, agriculteur bio à Largeasse (Deux-Sèvres) et président de la section bio à La Coopération agricole. Les volumes de la récolte 2021 étaient plus importants que les besoins des filières nationales, avec en novembre 2021 jusqu’à 7 à 8 mois de report de stocks prévisionnels en fin de campagne sur blé et maïs. Mais la guerre en Ukraine est arrivée et a chamboulé le déséquilibre.

« Une partie des productions bio d’Ukraine ne peut plus sortir du pays et celles qui sortent, difficiles à tracer, trouvent parfois une valorisation directe en conventionn

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