Décarboner les grandes cultures : quelle rentabilité dans le Grand Est ?

Leviers mobilisés au sein des 10 exploitations ayant les projets de transition les plus efficaces pour améliorer leur bilan carbone. Photo : Terrasolis, synthèse projet CarbonThink

Une centaine de fermes céréalières du Grand Est ont bénéficié de diagnostics carbone, analysés par le projet CarbonThink. Trois années de travaux ont permis de chiffrer le bilan carbone initial moyen, d’établir le potentiel de réduction d’émissions et de réfléchir à la valorisation économique possible des pratiques bas carbone.

Les coopératives Scara, EMC2, Cérèsia, CAC68 et Vivescia, mais aussi Soufflet, Tereos, Cristal Union, ou encore les chambres d’agriculture de la Marne, d’Alsace et de Moselle ont réalisé en 2022 près d’une centaine de diagnostics carbone de fermes de grandes cultures sur la région Grand Est. Moyenne de la SAU de l’échantillon : 212 ha dont 93 % en grandes cultures. Ce travail, financé notamment par le consortium CarbonThink et l’Ademe, a été analysé par les experts d’Agrosolutions (groupe InVivo), avec l’appui du pôle d’innovation de la ressource agricole bas carbone Terrasolis.

Evaluer le coût des pratiques bas carbone

Après avoir contribué à la rédaction de la « méthode grandes cultures » du Label bas-carbone (LBC), puis l’avoir éprouvée sur le terrain sur dix premières fermes du

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