
Les moteurs électriques sur batterie ou sur pile à combustible constituent sans doute de bonnes solutions de décarbonation, mais leur mise en œuvre est freinée par un coût souvent prohibitif. Le gaz fait souvent figure d’alternative au gazole, mais cela reste une énergie carbonée, et le coût d’équipement est élevé tandis que le coût comme la disponibilité futures du gaz posent question. Restent de nombreuses alternatives au gazole fossile, directement utilisables dans les moteurs diesel.
La première de ces alternatives, la plus évidente s’agissant du secteur agricole, est le biogazole. Il s’agit, chimiquement, d’un ester méthylique d’huile végétale (EMHV), obtenu le plus souvent en France à partir d’huile de colza. Ailleurs, c’est souvent l’huile de palme qui est privilégiée puisque la fabrication de carburant en utilise 20 % de la production mondiale.
Le biogazole est utilisé par tous les automobilistes et chauffeurs routiers, puisqu’il est incorporé dans le gazole pétrolier distribué à la pompe à hauteur de 7 %, sous l’appellation réglementaire B7. Utilisé pur, il prend le nom de B100 et l’appellation commerciale la pl
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