
Depuis 2011, le projet de recherche BreedWheat, qui se consacre à la connaissance et à l’amélioration génétique du blé, avance à grands pas. Cette étude est prévue pour une durée de neuf ans : le blé n’aura bientôt plus de secret pour les sélectionneurs.
Si le séquençage du génome du maïs, du riz, et même de l’homme est une réalité, pour le blé ce n’est pas encore le cas. Et pour cause, « le blé a un génome très complexe parce que polyploïde, avec des séquences redondantes et, il faut bien l’admettre, sa valeur marchande est bien moins intéressante pour un investisseur privé, d’où son retard », explique Grégoire-Yves Berthe, directeur du pôle de compétitivité Céréales Vallée et en charge de la communication du projet de recherche BreedWheat. Toutefois, le consortium international IWGSC (International wheat genome sequencing consortium) s’y attelle. « Il manque encore une bonne dizaine de millions d’euros pour boucler ce programme, mais c’est une affaire de quelques années, trois ou quatre ans et le génome du blé sera séquencé. C’est un programme qui fonctionne grâce à des fonds publics, car les résultats doivent
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?