Dans un communiqué du 27 mai, la Confédération Européenne de la Production de Maïs (CEPM) a analysé le projet Green deal de la Commission européenne susceptible d’orienter la réforme de la PAC. Ils estiment que l’Union européenne ne prend pas en compte les spécificités du maïs (fort potentiel de rendement, aptitude à stocker du carbone dans le sol et capacité à fournir des énergies propres) en proposant un cadre¹ qui ne permet pas à la maïsiculture de répondre aux impératifs actuels et avenir.
Les producteurs s’insurgent :
La Commission a-t-elle seulement mesuré l’impact de ses propositions ? Ce sont d’énormes pertes de productions à l’échelle européenne et des importations massives de produits obtenus avec des méthodes qui y sont interdites !
La CEPM demande une protection de l’agriculture européenne de plus en plus fragilisée par les distorsions de concurrence. Elle demande aussi de pouvoir développer une production vertueuse pour tous les marchés et grâce à toutes les innovations, en particulier biotechnologiques. Et elle rappelle la nécessité d’assurer l’accès des produits issus des biotechnologies aux producteurs et consommateurs européens.
(1) 10 % de la surface agricole non productive, une réduction des phytos de 50 % et des engrais de 20 %, le développement de l’agriculture biologique à hauteur de 25 % sans tenir compte du marché.
