Depuis bientôt trois campagnes, l’Union européenne est le premier importateur mondial de maïs. Et faute de compétitivité, la production maïsicole européenne a perdu 1,5 million d’hectares entre 2012 et 2018. Les membres de la Confédération européenne de la production de maïs (CEPM) dénoncent cette situation qui dégrade la balance commerciale et va à l’encontre des intérêts des consommateurs (alimentation locale, qualitative et durable). Les maïs importés majoritairement d’Ukraine, du Brésil et du Canada ne répondent pas aux normes de production européenne
La CEPM a ainsi formulé 4 propositions pour la nouvelle PAC :
- Encadrer la subsidiarité pour les paiements directs
- Limiter la conditionnalité aux exigences actuelles et y rendre éligible toute pratique alternative à la rotation contribuant efficacement à la qualité des sols.
- Plafonner à 15 % l’ensemble des transferts possibles du premier au second pilier.
- Consacrer 30 % du second pilier à la gestion des risques pour assurer la compétitivité et la résilience des exploitations.
La CEPM s’est engagée dans la plate-forme Agriculture et Progrès aux côtés de la CIBE (betteraviers européens) et du CEFS (sucriers européens) afin de sensibiliser les autorités européennes de l’importance des techniques d’aujourd’hui. (@AgriProgresssur sur twitter et Agriculture & Progress sur LinkedIn).