
« Pour la campagne 2022-2023, la problématique sera la quantité et la qualité, indique Jean Simon, directeur général d’Atlantique Céréales. Au 5 juillet, il manque 10 à 15 quintaux par hectare de blé sur la zone Poitou-Charentes et Centre. Pour la Loire et le Nord de la France, cela s’annonce mieux en quantité. Quant à la qualité, elle est bonne pour les blés récoltés avant la pluie, soit 40% pour le Sud-Ouest et 10-15% pour le Poitou-Charentes. Pour ceux récoltés après la pluie, le PS s’est dégradé mais a priori l’Hagberg est bon. En ce qui concerne le marché, il doit se structurer. L’origine France était compétitive en blé jusqu’à la semaine du 27 juin. D’ailleurs, l’Égypte a finalisé l’achat de 16 bateaux dont deux russes et six français, ce qui est plutôt rare. De plus, la Russie a changé le fonctionnement de ses taxes, ce qui a impacté le marché avec une baisse de 15€/t de blé sur Euronext : elles sont passées de 145 dollars par tonne à 85. Cela va renforcer la compétitivité du blé russe. Leur récolte en blé de printemps est estimée à 40 Mt, ce qui une belle récolte. Reste à voir comment cela va s’articuler
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