La filière semences doit innover pour s’adapter

Article réservé aux abonnés

« Pour maintenir notre filière à son niveau d’excellence, nous devons être à l’affut des innovations » : Jean-Noël Dhennin, président de la Fnams, au congrès de Nîmes. © A.Bressolier/Pixel Image
La Fédération nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences (Fnams) tenait son congrès annuel à Nîmes le 9 juin dernier sur le thème de l’innovation comme clé de l’adaptation.

Les semences sont indéniablement une filière d’excellence pour l’agriculture française. Avec un chiffre d’affaires annuel de 3,4 milliards d’euros, dont 1,5 milliard à l’export, notre pays se place comme le premier exportateur mondial de semences.

Faire face un contexte de plus en plus restrictif

Mais dans un contexte réglementaire de plus en plus restrictif, la profession ne peut cacher son inquiétude quant à son avenir. La première problématique reste incontestablement la réduction du nombre de matières actives dédiées à la protection des cultures. « Leur nombre a baissé de 30% en 20 ans, précise Jean-Albert Fougereux, directeur technique de la Fnams. On peut s’attendre à une diminution du même ordre à court terme. 80% des substances spécifiques porte-graines vont être réévaluées d’ici 3 ans. Pour celles qui passeront cette étape, il faudra s’attendre à des restrictions d’usage qui limiteront encore plus les possibilités de lutte contre les bioagresseurs. » Sans oublier la pression…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

actualites

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15