La filière semences et plants réalise un chiffre d’affaires total de 3,3 milliards d’euros pour la campagne 2016/2017 selon le Gnis. Le solde de la balance commerciale est de 960 millions d’euros. La France se place ainsi en tête des pays exportateurs. L’Hexagone se classe aussi troisième mondial pour son marché national. Ce dynamisme s’exprime par la présence de nombreux acteurs. Ainsi la France dispose de 70 entreprises de sélection de semences dont 53 franco-françaises, 246 établissements de production et concerne plus de 49000 agriculteurs, 7800 distributeurs et 450000 agriculteurs utilisateurs. Avec 131 stations, le budget alloué à la recherche s’élève à 395 millions d’euros (13% du chiffre d’affaires des entreprises). Le Gnis comptabilise 560 nouvelles variétés en France pour 2016 avec un doublement de variétés au catalogue en 17 ans. Toujours selon l’interprofession, cette vitalité s’explique par un fort ancrage territorial et le dialogue entre acteurs.
Bonne image de la filière
Le Gnis a profité de sa conférence de presse le 12 décembre pour révéler une enquête BVA sur la perception des Français au sujet de la filière. Cette dernière a une image plutôt bonne (66%) mais reste méconnue. Peu de Français connaissent l’impact économique du secteur, les 17000 emplois directs et 50000 emplois indirects qu’il engendre. De même qu’ils méconnaissent le rôle de la filière dans la préservation et l’enrichissement de la biodiversité. Quant au Gnis lui-même, les interviewés apprécient à 49% le travail réalisé par l’interprofession (15% d’opinions négatives tout de même).
