Pour être conservée et être consommée par les élevages toute l’année et/ou intégrée dans la composition des aliments des animaux, la luzerne doit être déshydratée. Récolté quatre fois par an, son fourrage passe dans des fours consommateurs d’énergies. Calculer et analyser l’empreinte environnementale de cette production permet d’identifier les points qui participent le plus à ses effets et, par conséquent, les marges de progrès pour les réduire.
Le travail présenté dans une étude récemment publiée par l’UMR FARE (Inrae, université de Reims Champagne-Ardenne) et Inrae (Institut Agro) a consisté à réaliser une analyse de cycle de vie (ACV) de chacune des trois étapes de cette production, telles que présentées par la Figure 1 : la culture au champ, le transport du champ à l’usine de déshydratation et le processus de déshydratation lui-même.
Pour évaluer l’évolution de l’empreinte environnementale au cours des deux dernières décennies, l’analyse a été réalisée sur les périodes 2006-2009 (P1) et 2016-2019 (P2). Douze usines de production, dont huit situées en région Grand Est, principal bassin de production de luz
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