
Si les programmes opérationnels mis en œuvre dans les filières fruits et légumes ont permis certaines avancées, Luc Barbier de la FNPF craint que la nouvelle PAC ne serve pas durablement les intérêts des producteurs français. Pour lui, le salut viendra des consommateurs.
Entre désillusion et optimisme. Pour l’arboriculteur meurthois Luc Barbier, également président de la chambre d’agriculture départementale de Meurthe-et-Moselle, la future PAC ne changera pas grand-chose. « Il va surtout y avoir davantage de contraintes environnementales. Cela nous déplait, puisque la France va encore opter pour une politique agricole mieux-disante sur l’écologie, et les producteurs nationaux devront faire avec une concurrence déloyale à cet égard. »
Dans son viseur, il ne cible pas les pays d’Europe de l’Est « qui doivent structurer leurs productions notamment en fruits et légumes, et il est normal de les accompagner ».Il n’attaque pas non plus l’Espagne, l’Italie ou la Grèce, importants producteurs de fruits « mais qui jouent le jeu des règles fixées par Bruxelles et sont assez vertueux dans leurs pratiques ».Pour le secrétaire général
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