La PAC vue du monde

Globalement, vu de l'Union européenne ou hors Union européenne, les trois céréaliers interrogés sont plutôt critiques vis-à-vis de l'évolution de la PAC. Photo : Dragoș Asaftei / Adobe Stock

Alors que la nouvelle PAC est en train de se dessiner pour 2023-2027, trois grands céréaliers de différentes régions du monde donnent leur avis sur cette politique européenne, jugée de l’intérieur (Roumanie) ou de l’extérieur (Canada et Ukraine).

Laurent Ponsin, céréalier, Canada
« Ici, aucune aide financière, ou presque »

« Alors que la nouvelle PAC se prépare en Europe, ici, nous ne bénéficions d’aucune aide directe de l’État », témoigne Laurent Ponsin, qui exploite plus de 1 300 ha (céréales, canola, soja, pomme de terre) avec ses deux frères dans la province de Manitoba, au centre du Canada. La seule subvention correspond à l’assurance récolte, avec une participation de l’État et des provinces. Les souscriptions sont relativement stables au cours du temps et plus de 80 % des agriculteurs s’y engagent sur le Manitoba. Avec des prix des cultures en hausse depuis l’an dernier, les cotisations augmentent. Trois tranches sont proposées : 30 % du revenu assuré, 70 % ou 80 %. Cette assurance récolte, volontaire, est calculée en fonction des rendements passés de chaque agriculteur. « Pour les nouveaux installés, c�

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