
L’initiative 4 pour 1000, menée par l’Inrae, a remis l’église au milieu du village en replaçant l’agriculture à sa juste place dans l’objectif national de neutralité carbone. C’est-à-dire comme étant une partie non négligeable de la solution.
Le stockage de carbone dans les sols semble être nouveau au regard des nombreuses communications sur le sujet, note Claire Chenu, chercheuse à l’Inrae en science du sol, biogéochimie et matières organiques. Or, le fait que l’agriculture possède un potentiel de stockage de carbone important est connu du milieu scientifique depuis longtemps, en particulier depuis 2008 et la publication d’un rapport du Giec. L’initiative 4 pour 1 000, plus récente, a permis la généralisation de cette prise de conscience. Stéphane Le Foll, alors ministre de l’Agriculture, a eu l’intelligence de révéler que l’agriculture est certes émettrice de gaz à effet de serre (GES), mais qu’elle est également une partie de la solution. Le fait est que l’agriculture, et particulièrement les cultures annuelles, conduit à un déstockage de carbone des sols. C’est établi, et l’initiative 4 pour 1 000 Inrae l
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