Le challenge sera d’approvisionner les agriculteurs en engrais

« Au niveau national, seulement 60 à 70 % des volumes d’ammonitrate sont couverts, contre 40 à 50 % en azote, indique Olivier Bidaut. Alors qu’habituellement, à la même période, nous sommes à 60 à 70 %, c’est notamment du réappro que nous avons besoin. »

Prix des engrais qui flambe, indisponibilité de produits phyto, pénurie de chauffeurs routiers, autant de points qui viennent chambouler le lancement de campagne de printemps. L’une des difficultés sera d’approvisionner les agriculteurs en engrais azotés et P-K avec des quantités qui répondent à leurs besoins.

La principale problématique pour la campagne de printemps sera d’approvisionner les agriculteurs en engrais azotés et P-K en quantité suffisante. « La disponibilité des engrais, notamment l’azote, pose des questions par rapport à la disponibilité des matières premières, dont le gaz, évoque Olivier Bidaut, président de la commission Agrofournitures de la FNA. C’est la panique à bord. On achète actuellement tout ce que l’on peut trouver. Aucun acteur n’est épargné par cette problématique. Au niveau national, seulement 60 à 70 % des volumes d’ammonitrate sont couverts, contre 40 à 50 % en azote. Alors qu’habituellement, à la même période, nous sommes à 60 à 70 %, c’est notamment du réappro que nous avons besoin. » Et côté agriculteurs, ils ne veulent pas acheter. « Ils devront mettre la main à la poche, i

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