
Visibilité limitée à un mois à peine, difficulté de contractualiser avec les transporteurs et concurrence d’autres activités sont autant d’obstacles rencontrés par les organismes stockeurs pour l’export des céréales. La logistique s’en trouve affectée mais elle doit pourtant se rendre plus efficace encore.
«L’abondance des récoltes à l’échelle internationale incite les acheteurs à couvrir leurs besoins avec peu d’anticipation, observe Jean-François Lepy, directeur général de Soufflet Négoce. Aussi, les ventes réalisées sont-elles très souvent pour des chargements rapprochés, qui peuvent difficilement être anticipés d’un mois sur l’autre. D’autant plus que les prix des différentes origines de céréales sont proches, ce qui renforce le côté erratique des ventes. S’il le peut, un chargeur qui a vendu par exemple du blé à l’Office d’État algérien attendra la dernière minute pour confirmer l’origine à partir de laquelle il va honorer sa vente. »
Ce qui impacte donc directement la logistique d’approvisionnement portuaire des organismes stockeurs. Ils sont alors confrontés à deux problématiques : répondre en t
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